samedi 4 novembre 2017

Où en sommes-nous ?

Et bien, cela fait 3 ans que nous avons notre agrément.

Nous ne savons toujours pas précisément où nous sommes situés dans la "fameuse" liste mais selon nos estimations, notre tour devrait bientôt arriver.

Par bientôt, comprenez dans un an ou deux...

Mais à l’échelle de ce qu'on a déjà attendu, c'est-à-dire bientôt 8 ans, c'est une broutille.

Nous sommes plus sereins. Nous nous projetons de plus en plus.
Nous nous sommes même autorisés à franchir les portes d'un magasin spécialisé pour bébé afin de "choisir" un lit, une chaise et une poussette. Sans rien acheter bien-sur, on ne fait que du repérage.

Nous avons choisi un prénom de garçon et un prénom de fille.

Nous avons même choisi son doudou qui devrait bientôt faire partie de la famille.
Des heures de recherche pour un doudou. Mais il en vaut la peine, il est magnifique et on a aucun mal à imaginer notre bébé le serrer dans ses petits bras.

Je ne suis plus triste quand je vois une femme enceinte.
Je ne souffre plus du tout à l'idée de ne jamais être enceinte.

Après tout, ce qui nous attend va tellement être extraordinaire...
Et puis, nous sommes en vie, en bonne santé, nous sommes tous les 2, amoureux plus que jamais... Bref, la vie est belle.

On réfléchit très souvent à la façon dont on dira à notre bébé qu'il est adopté. Trouvé des mots et surtout les bons mots, n'est pas si simple.
Certes, on ne sera pas des parents parfaits mais on y met tellement d’énergie qu'on ne veut pas faire n'importe quoi.
Cet enfant, on l'aime déjà plus que tout, on lui laissera le temps nécessaire pour qu'il nous fasse confiance, pour qu'il nous adopte. En tout cas, nous, nous sommes prêts.
On sait que tout ne sera pas simple dès le début mais on a hâte que le téléphone sonne...



mardi 9 mai 2017

2 ans et demi



Cela fait 901 jours que nous avons notre agrément.
Le 20 Mai, cela fera exactement 2 ans et demi.
Soit la moitié de la « durée de validité » de l’agrément. 

Dans un peu plus d’un an, si rien n’a bougé (comprenez si nous n’avons toujours pas d’enfant), nous devrons recommencer les démarches (rdv psy et AS) et redemander un agrément. 

Ne soyons pas pessimistes et espérons que notre petite boule d’amour sera dans nos bras d’ici là…

Je ne vais pas vous cacher que c’est difficile, long, parfois vraiment difficile et souvent très long.

Il nous manque cet enfant. Hier encore j’avais le cœur serré d’entendre mes beaux-parents parler de leurs voisins et de leurs petits-enfants…
J’ai tant de peine pour eux. Je me sens toujours aussi responsable. Je me dis que si leur fils avait « choisi » une autre femme, ils auraient probablement déjà un petit enfant, peut-être même deux ou trois…

Je me réveille souvent la nuit et j’écoute : le calme. 

J’aimerais entendre notre enfant gazouiller, bouger, respirer, peut-être même que j’aimerais l’entendre pleurer. 

Je me rendors et le lendemain matin, tout est toujours aussi calme.
Pas d’enfant, une chambre vide, tristement vide.

On parle souvent avec Chéri de la façon dont on élèvera notre enfant, ce qu’on fera et ce qu’on essaiera de ne pas faire. 

On a parfois l’impression que notre projet s’éloigne dans nos têtes. 

Ce n’est pas qu’on n’en a plus envie, loin de là, c’est juste que les jours passent et y penser nous fait souvent plus de mal que de bien. L’absence et le manque créent une souffrance indéniable.

mardi 31 janvier 2017

Essayer de "Gérer" l'attente



Cette attente nous parait longue, vraiment très longue. Elle est même interminable.

Autant lorsqu’on est en parcours PMA on est à fond, à jongler entre les différents rendez-vous, là nous devons ATTENDRE.

Cela fait maintenant 7 ans que notre projet de fonder une famille est en route.
Le 2 Février 2010, je me faisais opérer suite à ma première GEU.

A l’époque, nous étions jeunes, naïfs et innocents.
A tout juste 23 ans, nous pensions que notre vœu de fonder une famille serait exaucé en quelques mois.
Aujourd’hui, nous avons 30 ans (et quelques mois) et nous ne savons même pas si un jour notre vœu sera exaucé.

Il y’a des jours où nous sommes optimistes et d’autres beaucoup moins. Heureusement Chéri est toujours là pour me rebooster quand j’ai un petit coup de blues.

Nous allons essayer de revoir « notre » assistante sociale avant cet été, d’autant que nous avons un très bon feeling avec elle. Nous voulons lui montrer que nous avons beaucoup « travaillé » et qu’aujourd’hui plus que jamais nous sommes prêts.
Le papier-peint de la chambre de bébé est fini. Ce sera un vrai prince ou une vraie princesse dans cette chambre. Je m’informe beaucoup sur les achats de bébé. Surtout que le jour où on nous appellera, on n’aura pas vraiment le temps de réfléchir sur quel lit on préfère, quel porte-bébé est le plus adapté ou quel chauffe-biberon est le plus pratique.

Nous nous investissons de plus en plus dans l’association EFA de notre département avec minimum un rendez-vous par mois.
J’avoue que lorsque je vois mon planning se charger, je suis ravie.
Ces moments sont riches en émotion et les expériences et ressentis de chacun nous permettent à chaque fois de nous poser de nouvelles questions et surtout, nous rapprochent, petit à petit de notre bambin. Chaque rendez-vous est un moment d’échange et de partage, c’est vraiment intense.

 Je sais qu’on n’a pas fini d’attendre et que nous devons prendre notre mal en patience. Nous n’avons notre agrément que depuis 2 ans, 2 mois et 11 jours.

Il faut garder de l’énergie pour parcourir toute la course mais on ne sait pas où se trouve la ligne d’arrivée. Ne pas s’essouffler, ne pas fatiguer et surtout garder espoir.
Le meilleur se trouve après…