mardi 31 janvier 2017

Essayer de "Gérer" l'attente



Cette attente nous parait longue, vraiment très longue. Elle est même interminable.

Autant lorsqu’on est en parcours PMA on est à fond, à jongler entre les différents rendez-vous, là nous devons ATTENDRE.

Cela fait maintenant 7 ans que notre projet de fonder une famille est en route.
Le 2 Février 2010, je me faisais opérer suite à ma première GEU.

A l’époque, nous étions jeunes, naïfs et innocents.
A tout juste 23 ans, nous pensions que notre vœu de fonder une famille serait exaucé en quelques mois.
Aujourd’hui, nous avons 30 ans (et quelques mois) et nous ne savons même pas si un jour notre vœu sera exaucé.

Il y’a des jours où nous sommes optimistes et d’autres beaucoup moins. Heureusement Chéri est toujours là pour me rebooster quand j’ai un petit coup de blues.

Nous allons essayer de revoir « notre » assistante sociale avant cet été, d’autant que nous avons un très bon feeling avec elle. Nous voulons lui montrer que nous avons beaucoup « travaillé » et qu’aujourd’hui plus que jamais nous sommes prêts.
Le papier-peint de la chambre de bébé est fini. Ce sera un vrai prince ou une vraie princesse dans cette chambre. Je m’informe beaucoup sur les achats de bébé. Surtout que le jour où on nous appellera, on n’aura pas vraiment le temps de réfléchir sur quel lit on préfère, quel porte-bébé est le plus adapté ou quel chauffe-biberon est le plus pratique.

Nous nous investissons de plus en plus dans l’association EFA de notre département avec minimum un rendez-vous par mois.
J’avoue que lorsque je vois mon planning se charger, je suis ravie.
Ces moments sont riches en émotion et les expériences et ressentis de chacun nous permettent à chaque fois de nous poser de nouvelles questions et surtout, nous rapprochent, petit à petit de notre bambin. Chaque rendez-vous est un moment d’échange et de partage, c’est vraiment intense.

 Je sais qu’on n’a pas fini d’attendre et que nous devons prendre notre mal en patience. Nous n’avons notre agrément que depuis 2 ans, 2 mois et 11 jours.

Il faut garder de l’énergie pour parcourir toute la course mais on ne sait pas où se trouve la ligne d’arrivée. Ne pas s’essouffler, ne pas fatiguer et surtout garder espoir.
Le meilleur se trouve après…