Cela fait 901 jours que nous avons notre agrément.
Le 20 Mai, cela fera exactement 2 ans et demi.
Soit la moitié de la « durée de validité » de
l’agrément.
Dans un peu plus d’un an, si rien n’a bougé (comprenez si
nous n’avons toujours pas d’enfant), nous devrons recommencer les démarches
(rdv psy et AS) et redemander un agrément.
Ne soyons pas pessimistes et espérons que notre petite boule
d’amour sera dans nos bras d’ici là…
Je ne vais pas vous cacher que c’est
difficile, long, parfois vraiment difficile et souvent très long.
Il nous manque cet enfant. Hier
encore j’avais le cœur serré d’entendre mes beaux-parents parler de leurs voisins
et de leurs petits-enfants…
J’ai tant de peine pour eux. Je me
sens toujours aussi responsable. Je me dis que si leur fils avait « choisi »
une autre femme, ils auraient probablement déjà un petit enfant, peut-être même
deux ou trois…
Je me réveille souvent la nuit et j’écoute :
le calme.
J’aimerais entendre notre enfant
gazouiller, bouger, respirer, peut-être même que j’aimerais l’entendre pleurer.
Je me rendors et le lendemain matin,
tout est toujours aussi calme.
Pas d’enfant, une chambre vide,
tristement vide.
On parle souvent avec Chéri de la
façon dont on élèvera notre enfant, ce qu’on fera et ce qu’on essaiera de ne
pas faire.
On a parfois l’impression que notre
projet s’éloigne dans nos têtes.
Ce n’est pas qu’on n’en a plus
envie, loin de là, c’est juste que les jours passent et y penser nous fait
souvent plus de mal que de bien. L’absence et le manque créent une souffrance
indéniable.