lundi 29 juin 2015

Moins 2 !!!



Je n'en peux plus de cette PMA de Mxxxx. Je suis complètement à bout.

Flash-back :
Le 10 Juin, j'avais une écho afin de vérifier que l'adéno(machintruc) avait disparu.
Oh joie, oh bonheur, tout allait bien, très bien même. Ma gynéco n'avait jamais vu un si bel endomètre (en ce qui me concerne, je précise bien). En plus, j'étais en pleine ovulation. Elle me lance : "ça sent le transfert". Grosse surprise !!! Je venais chercher mon traitement pour le prochain TEC et je repars avec une ordonnance pour une prise de sang, trop la classe.
J'ai tout de même fait une prise de sang pour vérifier les taux de progestérone, œstradiol… Tout était parfait.
Le 13 Juin, on file donc pour un transfert. Nos 2 petits bouts, que nous avons prénommés Zig et Zag ont survécu à la décongélation.
On est à fond, on y croit vraiment. Personne n'est au courant dans notre entourage.
Comme d'hab, on rêve, on se projette… On imagine même la façon dont on fera les annonces.
Dans mon corps, je ressens souvent des douleurs, ça tire, ça travaille, je n'arrête pas de me dire que cette fois, c'est la bonne. En plus, je suis fatiguée, c'est sur ça va marcher.
Le 26 Juin, je me lève, c'est le jour de la prise de sang. Je dis toute fière à mon homme "ouf, on a tenu les 14 jours, c'est parti…".
Je vais aux toilettes, la suite vous la connaissez…. Je m'effondre de douleur et de tristesse.
Forcément, je ne mange rien, tel un zombie, je m'habille, envoie un sms à ma collègue en lui disant que je prends ma journée et file à ma prise de sang.
Je passe la matinée entre le canapé et les toilettes. Je pleure, je pleure et je pleure.
A 14h00 les résultats tombent : <2…
Mon corps est vraiment un sal enfoiré qui me fait croire pendant 14 jours que c'est bon alors que strictement rien ne s'est passé. 
J'ai passé le week-end a chialé, j'en veux la terre entière. Je me suis même pris la tête avec mon homme, j'ai plusieurs fois prononcé les mots "dépression", divorce", "suicide"…
Enfin, hier soir, on a parlé sérieusement avec mon homme. Il m'aime tellement.
Heureusement qu'il est là. Il m'a dit qu'il ne m'abandonnerait jamais, qu'on continuerait à se battre ensemble, que ce n'est pas terminé.
Il reste 3 embryons congelés, il y'a aussi le don et cela fait déjà plus de 6 mois que nous avons notre agrément. Certes, ce ne sera pas cette année, mais un jour ou l'autre nous tiendrons notre enfant dans nos bras. Il veut tout faire pour que je sois heureuse. Autant dire que la barre est très haute.
Ce qui me fait peur, comme vous toutes d'ailleurs, c'est le temps qui passe.
Notre (1er) enfant devrait déjà avoir 5 ans, c'est autant d'années dont nous aurions pu/du profiter de lui.  J'ai tellement mal quand je vois une femme enceinte, quand on m'annonce une naissance, même lorsque je tiens un bébé dans mes bras, je souffre.
J'aimerais tellement que ça s'arrête.

Aujourd'hui je fais donc appel à vous et vos connaissances.
Je revois ma gynéco vendredi et cette fois, je ne sortirai pas de son bureau sans une panoplie d'ordonnances et de tests en tout genre. Que dois-je lui demander ?
Je sais qu'elle prévoit une hystéro, mais est-ce que ce sera suffisant ?
Le prochain transfert sera surement en aout ou septembre mais cette fois pas de transfert si je ne suis pas sure qu'ils s'accrochent.

9 commentaires:

  1. des pistes possibles:
    Recherche de la mutation C677T,
    - Etude de la framentation de l'adn des spermatozoides,
    - Caryotype sur lymphocytes, formule chromosomique,
    - Recherche de la mutation Q506
    - Recherche de la mutation du facteur II,
    - Protéine C anticoagulante,
    - Protéine S anticoagulante,
    - Taux de prothrombine,
    - Temps de cephaline active,
    - Glycémie à jeun
    - Glycémie post prandiale,
    - Anticorps anti-phospholipides,
    - Anticorps anti-cardiolipine,
    - Prolactine,
    - Inhibine B,
    - Amh,
    - Homocystéine,
    - Delta 4 androstènedione,
    - Hystéroscopie, biopsie du col.

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  2. il y en a surement d'autres mais ceux que je t'ai donnés, je les ai sauvegardées, regroupés après recherches auprès d'amies en pma

    je pense bien à toi sur ce chemin si douloureux
    je t'espère des lendemains heureux
    pensées de soutien

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  3. comme je comprends ton désespoir surtout après de faux signes, mais rien n'est perdu. Je t'envoie plein de courage et de gros bisous

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  4. Bonjour Boupe :

    Pour moi, ce qui a enfin permis une accroche (et un beau petit gars) ca a été un Bilan de Trombophilie.

    Avec notamment :

    - les ACAN (tres eleves pour moi, d'où Cortisone pour faire baisser mon système immunitaire afin d'éviter que mon corps détruise les embryons même apres un tout debut d'accroche).

    - la mutation du facteur V (positive pour moi, d'où aspegic comme anti-agregant plaquettaire) puis Lovenox pendant la grossesse (comme anti-coagulant).
    Cela pour éviter une "hyper-coagulation" sanguine et surtout faciliter la vascularisation au niveau de l'endomètre pour l'accroche embryonnaire puis les échanges sanguins au niveau utérin pendant la gestation.

    Courage, ça va marcher+++

    Ne lâche rien, ça vaut le coup, il te reste "encore" trois embryons !!!

    Bises !

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  5. Je ne sais que dire devant un tel désespoir sinon COURAGE COURAGE et COURAGE et surtout BONNE CHANCE.
    BISOUS Affectueux.
    ODILE 67.
    et surtout gardez l'ESPOIR.

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  6. Tu peux demander un bilan MatriceLab, pour vérifier si tu n'as pas de cellules NK dans ton utérus. C'est très cher (400 euros) et non remboursé par la sécurité sociale, mais cela peut valoir la peine. L'examen n'est pas forcément douloureux, en tout cas il ne l'a pas été pour moi.
    Je ne sais pas si cela remplace le bilan de thrombophilie ou si c'est différent. En tout cas c'est également pour chercher des causes auto-immunes.
    Courage, et dis-toi que tu n'es pas seule, nous ça fait 6,5 ans que l'on attend, et comme toi c'est difficile de continuer à espérer. Grosses bises.

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  7. Et merde bon courage
    Je me reveille dune hysteroscopie ca permet de voir luterus si polype malformation et ils mônt preleve muqueuse pr voir si pathologie empêcherait une nidation...bisous lili

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  8. Ma très chère Boupe, j'ai mis du temps à réagir, parce que dans le fond, je ne savais pas quoi te dire... De mon côté aussi je serais prête à subir tout un tas d'examen si seulement ça nous garantissait un résultat positif. Malheureusement, et tu le sais, rien ne pourra jamais garantir que ça va marcher cette fois plus qu'une autre. Je ne suis pas en train de dire que ça ne va pas marcher !! Simplement qu'il n'y a aucune certitude, ni dans un sens, ni dans un autre. Et je crois qu'il faut autant que possible vivre au jour le jour, en prenant les événements étape par étape.
    Lire que tu as envisagé le divorce, le suicide... ça m'a profondément touchée et je te trouve bien courageuse d'aborder ces sujets. En pma, énormément de femmes ont déjà eu des idées noires d'après certaines études. C'est important d'en parler.
    En tout cas, je te le dis parce que je le ressens comme ça, mais je crois vraiment que tu seras maman. Quand et comment, je l'ignore. Tout comme je l'ignore pour moi-même, mais tant qu'il y a de l'espoir, il y a forcément de la vie au bout du chemin, quel qu'il soit. Et il me semble qu'au fond de toi, même s'il est timide et prudent, l'espoir est là malgré tout. Sans quoi tu aurais définitivement abandonné, tu ne crois pas?
    Je t'embrasse fort et j'espère lire de jolies nouvelles très vite.

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  9. Oh Boupe...
    Je ne sais que dire. Aucun mot ne peut apaiser la peine de ces échecs à répétition.
    Comme toi, avant la dernière tentative j'ai demandé une batterie d'examens (une bonne partie de la liste de Fabienne).
    Mais rien, chez moi il n'y a rien qui justifie ces échecs... Julys974 a raison, il n'y a aucune certitude sur pourquoi ça marche ou pas. Cela dit je n'aurais pas fait une dernière tentative sans en avoir le coeur net.
    Quant aux symptômes, ils sont durs à ignorer, mais nos sensations sont faussées par la progestérone.
    Je te souhaite encore du courage pour les transferts à venir (dis toi que vous avez la chance d'avoir plusieurs embryons congelés).

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