Pour remercier celles et ceux qui me lisent et me
réconfortent.
Pour vous dire que je vous lis mais que je n’arrive pas à
commenter.
Pourtant, Dame Nature a su être clémente avec pas mal d’entre
vous ces dernières semaines. Je suis plus que ravie pour vous les filles.
Mais elle a aussi meurtri bien des cœurs… Qu’est-ce que j’aimerais
avoir une baguette magique pour enfin exaucer vos vœux…
Pour dire que malgré tout je ne vais pas si mal. Je ne
vais pas super bien, mais je ne vais pas super mal non plus. Je suis dans un
entre deux… Un entre deux tentatives. Le moment où la tristesse et la douleur
laissent place à l’espoir. Un espoir si petit mais un espoir quand même. Une
toute petite lueur dans l’obscurité.
Le prochain transfert se fera surement en octobre.
En attendant, j’avance petit à petit. Je fais mon petit
bonhomme de chemin même si je suis encore bien loin d’imaginer ma vie sans
enfant et sans grossesse.
J’ai tellement envie/besoin de vivre ce moment (même si à
en lire certaines, ce n’est pas rose tous les jours). Je veux être maman.
Etre tata, c’est chouette, être marraine, c’est génial,
mais je veux beaucoup plus, je veux mon
bébé à moi.
5 ans qu’on attend et espère, j’ai l’impression que cette
attente ne prendra jamais fin.
C’est tellement dur…
Et j’avoue que mon entourage du moment ne m’aide pas à
aller mieux.
Une sœur enceinte, qui se plaint continuellement d’être
fatiguée. Ok, je sais la grossesse c’est fatiguant, mais j’aimerais
tellement moi aussi être fatiguée…
En bonne frangine que je suis, je lui
remonte le moral en lui disant que c’est pour la bonne cause et que d’ici
quelques semaines, ça ira mieux.
Une copine qui a une petite puce de 3 mois et ne la
supporte pas, se plaint sans cesse d’être fatiguée au point d’en regretter de l’avoir
eue. Je sais, la naissance d’un enfant bouleverse ta vie mais quand même…
En
bonne copine que je suis, je lui dis que c’est normal et qu’elle va vite trouver
son rythme avec la puce et que d’ici quelques semaines, ce ne sera que du
bonheur.
Des collègues qui font des gosses à ne plus savoir quoi
faire. Il y’en a même un qui m’a demandé de lui avancer de l’argent (à titre
professionnel) pour changer de voiture. Il vient juste de se rendre compte que
son 4ème gamin ne rentrerait pas dans la voiture mais n’a pas d’argent
pour en changer…Sa femme accouche à la fin de mois.
Je sais bien, chacun ses problèmes, chacun sa conception
de la vie, chacun son mode de vie, il ne faut pas juger ni critiquer mais merde
à la fin, ça me saoule.
Moi, j’ai énormément d’amour à donner, un mari (presque) parfait,
de l’argent (pas plein les poches mais largement ce qu’il faut), un boulot
stable, une belle et grande maison et toujours pas de bout ’chou…