vendredi 11 mars 2016

Renoncer... ou pas !



Il faut savoir accepter et renoncer.
Ok pour renoncer à un bébé couette
Ok pour renoncer à un bébé conçu à partir de mes ovocytes
MAIS PAS OK pour renoncer à la grossesse…
Je veux (absolument) avoir un gros ventre, sentir mon bébé bougé dans mon ventre, avoir un petit bout avec des taches de rousseur comme son papa.
Je veux voir le regard de mon mari le jour où enfin je serai enceinte, je veux qu’il pose ses mains sur mon gros ventre.
Je ne suis pas prête du tout à abandonner.

Pourtant quand j’ai vu les résultats négatifs, je me suis dit, plus jamais. Et puis tout ce qui est enfoui en moi à refait surface.
Ce besoin vital de porter la vie. Je me sens tellement nulle après chaque échec.
Je dois y arriver, il faut que j’y arrive.
Je connais pourtant très bien ces fichues statistiques, le nombre de couple qui sort d’un parcours PMA le cœur lourd, sans enfant mais si on a encore une chance, aussi infime soit-elle, alors nous devons la saisir.

Depuis une semaine, je suis donc à fond dans les recherches sur le don d’ovocyte.
D’ailleurs toutes les infos et tous vos conseils sont bons à prendre.
Comme bon nombre de pmettes, nous envisageons une FIV DO en République Tchèque.
Tous ces bébés nés grâce au don nous permettent d’espérer encore un peu.
Pleins de questions fusent dans nos têtes, le choix d’un nouveau gynéco, les examens à faire, le budget que cela représente, le temps qui passe (bientôt 30 ans), etc…
Cela va être compliqué mais pas insurmontable. Il faudra juste s’organiser.
Et puis j’ai peur de le regretter toute ma vie si on n’essaie pas au moins une fois. Comme d’hab, c’est moi qui pousse mon mari.
Il ne veut plus me voir souffrir, il se dit que c’est beaucoup d’argent sans certitude que ça marche, il est frileux à l’idée de devoir à nouveau faire confiance à un gynéco.

C’est un peu le chaos dans nos têtes mais on va essayer d’avancer petit à petit.