Cette attente nous parait
longue, vraiment très longue. Elle est même interminable.
Autant lorsqu’on est en
parcours PMA on est à fond, à jongler entre les différents rendez-vous, là nous
devons ATTENDRE.
Cela fait maintenant 7
ans que notre projet de fonder une famille est en route.
Le 2 Février 2010, je me
faisais opérer suite à ma première GEU.
A l’époque, nous étions
jeunes, naïfs et innocents.
A tout juste 23 ans,
nous pensions que notre vœu de fonder une famille serait exaucé en quelques
mois.
Aujourd’hui, nous avons
30 ans (et quelques mois) et nous ne savons même pas si un jour notre vœu sera
exaucé.
Il y’a des jours où nous
sommes optimistes et d’autres beaucoup moins. Heureusement Chéri est toujours là
pour me rebooster quand j’ai un petit coup de blues.
Nous allons essayer de
revoir « notre » assistante sociale avant cet été, d’autant que nous
avons un très bon feeling avec elle. Nous voulons lui montrer que nous avons
beaucoup « travaillé » et qu’aujourd’hui plus que jamais nous sommes
prêts.
Le papier-peint de la
chambre de bébé est fini. Ce sera un vrai prince ou une vraie princesse dans
cette chambre. Je m’informe beaucoup sur les achats de bébé. Surtout que le
jour où on nous appellera, on n’aura pas vraiment le temps de réfléchir sur
quel lit on préfère, quel porte-bébé est le plus adapté ou quel chauffe-biberon
est le plus pratique.
Nous nous investissons
de plus en plus dans l’association EFA de notre département avec minimum un
rendez-vous par mois.
J’avoue que lorsque je
vois mon planning se charger, je suis ravie.
Ces moments sont riches
en émotion et les expériences et ressentis de chacun nous permettent à chaque
fois de nous poser de nouvelles questions et surtout, nous rapprochent, petit à
petit de notre bambin. Chaque rendez-vous est un moment d’échange et de
partage, c’est vraiment intense.
Je sais qu’on n’a pas fini d’attendre et que nous devons
prendre notre mal en patience. Nous n’avons notre agrément que depuis 2 ans, 2
mois et 11 jours.
Il faut garder de l’énergie
pour parcourir toute la course mais on ne sait pas où se trouve la ligne d’arrivée.
Ne pas s’essouffler, ne pas fatiguer et surtout garder espoir.